Tout au long de cet été, le Journal du Centre demande à des personnalités nivernaises d'évoquer un coin de Nièvre qu'elles affectionnent particulièrement.
Tous nos portraits de "La Nièvre, je l'aime"
Thierry Martinet, assistant commercial au circuit de Magny-Cours et documentariste passionné, nous fait découvrir son lieu préféré de la Nièvre : la porte du Croux à Nevers.
Thierry Martinet, homme d'images
Né le 4 mai 1972, à Nevers, Thierry Martinet passe toute son enfance dans la Nièvre avant de « se barrer » après avoir obtenu son bac. En 1990, direction l'IEP de Grenoble pour y suivre des études d'économie et de finances. Quelques années plus tard il revient dans la Nièvre pour fonder, avec quatre associés, Artemus Productions.
La boîte de "prod" réalise majoritairement des films institutionnels dans la Nièvre et cherche avant tout à mettre en valeur ce territoire. Durant quatre ans il sillonne le département avant de voir déposer le bilan en 1998.
Après cet épisode riche mais peu fructueux, ce baroudeur dans l'âme part au Brésil, puis s'installe à Paris pendant quatre ans, travaille à Lyon dans une agence de pub avant de valider un master en direction de projet culturel.
Très attaché au développement local, Thierry Martinet revient pour de bon à Nevers en 2006 où il est embauché par Gérard Dumas (« Je pense à lui tous les matins ») pour travailler au circuit de Magny-Cours.
Ce n'est pas pour autant qu'il a abandonné la caméra puisqu'en 2017, il a réalisé le documentaire Génia La Rouge, récit de la vie de la résistante nivernaise Génia Oboeuf. Tout ses court ou longs-métrages sont d'ailleurs disponibles sur la chaîne Youtube qui porte son nom.
Son lieu préféré : la porte du Croux
Situé à deux pas de chez lui la porte du Croux, à Nevers, est un lieu cher à Thierry Martinet. Un lieu unique aussi : « Il n'y a que depuis les jardins de la porte que vous pouvez voir toute la partie ouest de la ville. J'adore la cohérence architecturale qu'on retrouve ici, entre l'époque médiévale et la Renaissance. C'est très rare de voir ça à Nevers. »
C'est aussi un lieu où cet amateur d'Histoire arrive facilement à se projeter : « On s'imagine les soldats patrouiller le long des remparts. C'est vraiment un endroit chargé d'histoire. César a séjourné ici avant la bataille d'Alésia, et en même temps c'est le seul monument qui a survécu au bombardement de la ville en 1944. »
La porte du Croux est donc une « résistante magnifiquement conservée ». Thierry tient aussi à noter qu'elle renferme un musée d'archéologie, où sont entreposées les premières traces humaines dans la région. Musée malheureusement « méconnu et trop peu ouvert ».
Sur le chemin de la Loire
Pour Thierry Martinet, la porte du Croux n'est pas un nid à anecdotes. C'est plutôt un point de passage sur son trajet jusqu'à la Loire. « Je connais tous les artisans qui construisent des bateaux traditionnels. J'ai plein d'amis qui naviguent sur la Loire. Parfois ils viennent me récupérer à la Tour Goguin, pas loin d'ici, et c'est parti ! Avec la Loire on sait quand on part mais pas quand on rentre. »
S'il devait recommander la Nièvre à un inconnu
« J'aime la Nièvre pour son climat tempéré, ses quatre saisons bien marquées. Quand je vais dans le sud il fait trop chaud et dans le nord c'est trop gris. Ici il y a une certaine douceur. Il fait bon vivre, la verdure, la nature, la nourriture et surtout la Loire. Une ville comme Nevers a un atout magnifique avec ce fleuve, qu'on oublie un peu. C'est dommage parce que Nevers tire sa beauté de la Loire. Et puis j'aime la Nièvre pour sa "moyenneté" : on est proche et loin de tout. Ça se ressent sur les Nivernais les gens ont un certain calme appréciable. »
Les lieux conseillés par les personnalités nivernaises rencontrées dans le cadre de notre série (notre carte est actualisée chaque jour) :
Thibault Lacoux
August 28, 2020 at 10:00PM
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La porte du Croux, un lieu cher à Thierry Martinet, documentariste passionné - Le Journal du Centre
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